Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Le général de Gaulle et la construction européenne

15/10/2010 00:55

Le général de Gaulle et la construction européenne


clip_image002« L’Europe doit trouver sa place dans l’architecture du monde qui se dessine»

 

 

 

 

Une politique cohérente.

C’est en réfléchissant sur la célèbre formule du Général de GAULLE, « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » que l’on peut notamment reprendre le cheminement de sa pensée au sujet de la construction européenne qui apparaît pour lui comme une « exigence ». Telle « une union des Etats », préservée de toute supranationalité, affirmant l’identité de ceux qui la composent, dont il perçoit « l’ardente nécessité », la construction européenne apparaît indispensable à la fois pour l’influence de la France et pour la paix.
A son retour au pouvoir en 1958, le Général de GAULLE sait où il veut aller avec une France qui pourra à nouveau jouer un rôle clé. Dans ses Mémoires d’Espoir, il écrivait « S’il est une voix qui puisse être entendue, une action qui puisse être efficace, quant à l’ordre à établir en remplacement de la guerre froide, ce sont par excellence la voix et l’action de la France ». Au regard des réalités, il sait qu’il doit trouver les moyens de la politique qu’il veut mener.
Fin 1962, sur le plan institutionnel, le principe de l’élection du président au suffrage universel est adopté, le redressement économique est réussi, le problème algérien est réglé. Mais l’objectif  qui paraît marquer davantage ses intentions, est l’affirmation européenne à travers le plan Fouchet, appelé « Traité établissant une Union d’Etats », en effet, initialement, le Général de GAULLE veut faire du rapprochement franco-allemand, la « pierre angulaire » d’une construction d’un ensemble indépendant.
La mise en œuvre du Marché commun européen va notamment permettre d’instaurer un calendrier des décisions à prendre en matière agricole et faire émerger rapidement l’idée d’une « préférence communautaire » qui sera adoptée. Celle-ci sera basée sur six règlements garantissant aux producteurs de la Communauté un accès préférentiel sur ses marchés ainsi que la solidarité financière des six pays qui la composent. Un Fonds européen de garantie et d’Orientation agricole (FEOGA) sera créé afin d’aider les marchés et les changements nécessaires à l’amélioration des productivités.
Dès novembre 1959, à l’initiative de la France et en accord avec les Six, se tiendront des réunions trimestrielles régulières avec les ministres des affaires étrangères. Il apparaît alors au Général de GAULLE qu’une union toujours plus étroite entre les peuples européens est nécessaire face aux super puissances. 
En septembre 1960, après s’être entretenu auparavant avec le Chancelier allemand Adenauer puis ses autres partenaires européens, le Général s’exprime publiquement « Construire l’Europe, c’est-à-dire l’unir, est pour nous un but essentiel » Pour cela il convient de procéder « non pas d’après des rêves, mais suivant des réalités. Or, quelles sont les réalités de l’Europe… ? En vérité ce sont les Etats… » il énonce alors son projet : « Assurer la coopération régulière des Etats de l’Europe occidentale, c’est ce que la France considère comme souhaitable, possible et pratique, dans les domaines politique, économique, culturel et dans celui de la défense… Cela comporte un concert organisé, régulier de gouvernements responsables et le travail d’organismes spécialisés dans chacun des domaines communs et subordonnés aux gouvernements ».
 Le soutien du Chancelier allemand Adenauer au projet du Général sera déterminant lors d’une réunion des premiers ministres de la Communauté en février 1961, à Paris. Une commission politique est alors créée, présidée par Christian Fouchet avec en toile de fond l’accord franco-allemand qui impulse sur les hésitations des autres états européens afin de donner forme à la volonté d’union politique et tendre vers une construction européenne à caractère intergouvernemental, selon le souhait du Général de GAULLE. L’Europe politique semble voir le jour. Cependant, le plan Fouchet est rejeté, un désaccord profond et définitif entre la France et ses partenaires européens a lieu le 17 avril 1962 notamment sur la réorganisation des institutions ainsi que la candidature de la Grande-Bretagne, soutenue depuis le début du traité par les néerlandais et ralliée par les belges, projetant un processus conduisant à la supranationalité.
L’échec du plan Fouchet avait montré l’influence des Britanniques dont le « Premier » d’entre eux Macmillan se voulait pourtant persuasif auprès du Général de GAULLE en lui tenant ces propos : « Il faut rétablir l’équilibre. Certes pour le moment, la présence américaine nous garantit l’essentiel. Mais on peut douter qu’elle doive durer indéfiniment. D’autre part, il en résulte pour les Européens une pénible sujétion, à laquelle, vous Français, voudriez vous soustraire et que nous, Anglais, supportons malaisément. Rassemblons l’Europe, mon cher ami. Nous sommes trois qui pouvons le faire ensemble : vous, moi et Adenauer ». Le Général ne se faisait pas beaucoup d’illusions, mais la perspective d’une coopération militaire avec l’Angleterre qui possédait un arsenal nucléaire comme la France rendait crédible son projet concernant un bloc ouest-européen indépendant.
C’est lors d’une rencontre avec Macmillan en juillet 1962, que le Général de GAULLE lui fait part de ces intentions : « Il devrait y avoir une politique européenne non seulement pour l’Europe mais pour le monde entier. A cet effet, il devra aussi exister une défense européenne sans laquelle aucun gouvernement n’a de responsabilité ni d’autorité ». La réaction de Macmillan semblait aller dans le sens de l’approbation du point de vue français, cependant quelques mois après des ambiguïtés apparaissaient du côté britannique pour faire place finalement à des accords conclus avec les Etats-Unis sur une force multilatérale atlantique. Bien entendu, il était hors de question pour le Général de GAULLE d’être associé à la même offre américaine faite aux Britanniques, mais au contraire de s’opposer à tous contrôles sur les forces de frappe européennes.   

Le Traité franco-allemand de l’Elysée.

Le 14 janvier 1963, le Général rejetait à la fois la candidature britannique et l’offre des américains. Quelques jours plus tard le 22 janvier 1963, était signée à Paris une version bilatérale du plan Fouchet. Ce traité franco-allemand était un substitut au projet d’Europe politique qui pouvait comme le pensait le Général de GAULLE rassembler les autres pays européens. Mais ce substitut du projet d’Europe politique est mis en échec par un préambule additif allemand évoquant notamment « une étroite coopération entre les Etats-Unis et l’Europe, la défense commune dans le cadre de l’OTAN, l’Union de l’Europe y compris la Grande-Bretagne ». Les espoirs français sont touchés au vif, mais la volonté du Général de GAULLE de faire émerger une troisième voie européenne entre la Russie et les Etats-Unis, reste intacte. Dès 1964, il rappelle que son objectif n’a pas changé et déclare : « La construction d’une Europe européenne, autrement dit indépendante, puissante et influente au sein du monde de la liberté », dans sa pensée, il s’agit avant tout de préserver la Communauté des Six et l’achever.
Qui peut contester au Général de GAULLE d’avoir eu le courage d’affronter la question européenne en réunissant à la fois le progrès social mais aussi l’identité politique par rapport aux autres pays du monde ? Le système occidental dominait le monde, il n’a plus le monopole du bien ni des certitudes. Son modèle de croissance est condamné par la mondialisation financière, le facteur démographique a pris une revanche de masse. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise qui frappe la planète entière est surtout une crise bancaire et financière, elle révèle que l’économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés. Nous devons donc repenser avec la plus grande acuité notre propre place dans le monde. C’est la voix des nations qui se fait entendre.

  

Lire aussi sur Gaullisme.fr : Construire l’Europe gaulliste

http://www.gaullisme.fr/?p=10029






Quel sera le prochain locataire de Matignon ?

14/10/2010 13:50

Quel sera le prochain locataire de Matignon ?


Depuis quelques mois, la France possède un Objet Gouvernemental Non Identifié : un gouvernement en sursis dont on sait qu’il va être très largement remanié pour préparer la dernière ligne droite avant les élections présidentielles. Petit point sur les spéculations.
Un nouveau premier ministre ?
Il y a encore quelques semaines, la tendance semblait être au maintien de François Fillon, comme le souhaite une large majorité de l’opinion publique. Mais la « tournée d’adieu » du premier ministre et certaines de ses déclarations semblent indiquer qu’il est sur le départ. Les mouvements sociaux sur les retraites pourraient influencer le choix du président de la République et le pousser vers Jean-Louis Borloo pour incarner une forme de réconciliation sociale.
Outre le contexte, deux critères devraient jouer dans le choix du président. Le premier devrait être la loyauté. Tous les présidents de la Cinquième République ont préféré aborder les échéances électorales avec un homme en qui ils avaient toute confiance, et qu’ils avaient « fait » pour la plupart : Georges Pompidou pour le Général, Pierre Messmer pour le successeur de Charles de Gaulle, Raymond Barre pour VGE, Laurent Fabius ou Pierre Bérégovoy pour François Mitterrand.
Revue des prétendants
A priori, ce raisonnement exclut Jean-François Copé, François Baroin, Bruno Lemaire ou Michèle Alliot-Marie. Nicolas Sarkozy ne pourrait pas compter à 100% sur de tels candidats du fait de leur passé, ou pour certains, de l’avenir qu’ils souhaitent se préparer… Il serait plus logique qu’il choisisse entre Christine Lagarde (malgré le questionnement sur son sens politique), Brice Hortefeux (trop droitier) ou Jean-Louis Borloo, qui semble aujourd’hui le grandissime favori.
Cependant, la surprise a souvent été au rendez-vous et il s’agit d’un élément déterminant pour provoquer un rebond dans l’opinion. Du coup, Nicolas Sarkozy pourrait se tourner vers Claude Guéant (pour rassurer et donner un côté plus sérieux, proche de celui de l’actuel locataire de Matignon), voir Luc Châtel, un bon petit soldat, à moins que la surprise soit finalement le maintien de François Fillon avec un cabinet largement remanié pour intégrer des figures de la droite, Alain Juppé notamment…
Un timing à double tranchant
D’un côté, attendre la fin de la séquence sur les retraites semble une bonne idée. De l’autre, annoncer autant à l’avance un remaniement est une erreur car des ministres en sursis ont moins de poids et personne ne comprend réellement l’intérêt d’avoir annoncé une telle décision à l’avance. Même si un tel scénario était probable, Nicolas Sarkozy aurait sans doute eu intérêt à ne pas l’annoncer autant à l’avance de manière à davantage rester maître de l’emploi du temps.
Parce que ce premier ministre sera celui qui sera le chef de l’équipe gouvernemental en vue des présidentielles, le président a besoin d’un homme de confiance, suffisamment rassembleur, qui travaille pour lui sans lui faire de l’ombre. Cela ressemble donc au portrait de l’actuel locataire, de Claude Guéant, voir de Luc Châtel. Voici donc pour moi, avec Jean-Louis Borloo, les prétendants les plus sérieux à date pour être le premier ministre du prochain gouvernement de ce quinquennat.
Et si la surprise était finalement le maintien de François Fillon ? Après tout, l’actuel premier ministre semble être passé par pertes et profits. Mais si ce dernier en a assez de Matignon, ce qui n’est pas improbable, il n’y a pas grand monde qui corresponde au profil idéal en vue de 2012.
Laurent Pinsolle





Une réforme, oui, mais une réforme injuste, non !

13/10/2010 20:56

Une réforme, oui, mais une réforme injuste, non !


Alors que la journée de mobilisation contre la réforme des retraites bat son plein, Debout la République rappelle que les Français sont prêts à la réforme, mais pas à une réforme inefficace, qui pénalise le plus grand nombre au profit des plus favorisés. Ce projet gouvernemental, qui semble dicté par Moody’s & Co, est tout bonnement inacceptable car il menace profondément la cohésion sociale de notre pays telle que l’a mise en place le Conseil National de la Résistance à la Libération. Le gouvernement a tenté de brouiller les pistes avec une fausse concertation mais tous ses faux-fuyants ont échoué. Il apparaît désormais très clairement que le passage de 65 à 67 ans pour une retraite à taux plein est inacceptable, puisqu’il va toucher de plein fouet les salariés les plus exposés et les plus fragiles - au premier rang desquels les femmes - les plongeant par dizaines de milliers dans la misère.
Mais alors, comment réformer les retraites ?
Debout la République expose ses propositions.
Avec la publication du rapport du COR, la question des retraites a pris une tournure biaisée. Disons-le tout net, ce rapport est absurde et constitue une approche inappropriée de la réforme des retraites. Les projections du COR sont absurdes car elles anticipent à 40 ans de distance ce que serait, à rythme de croissance constant, l’ampleur des déficits du régime de retraite. Ce faisant, on inscrit dans le marbre sur une période beaucoup trop longue les difficultés qui sont justement la cause, dans la France de ce début de XXIème siècle, de l’insuffisance de création de richesse, première cause du déséquilibre des caisses de retraite.
En cherchant ainsi à noircir le tableau pour imposer une réforme obligatoirement injuste, on dramatise la situation, comme en témoigne l’ampleur bien moins importante qu’on veut le dire du « trou » des retraites aujourd’hui – moins de 10 milliards de déficit à rapporter aux 250 milliards d’euros et plus versés chaque année sous forme de pensions ! La conséquence de cette irresponsable dramatisation n’est que trop prévisible : des Français encore plus inquiets, augmentant leur épargne et diminuant leur consommation, engluant davantage encore la France dans la récession.
Bref, on se résigne à partager le « gâteau » d’une richesse nationale stagnante en parts toujours plus petites, au lieu de le faire grossir pour maintenir des niveaux de pension corrects. Le tout sans voir l’effet dépressif de long terme ainsi généré sur l’économie française qui risque bel et bien, au final, d’entraîner le pays dans une spirale de paupérisation absolue et de transformer les prévisions du COR en prophétie auto-réalisatrice…
La vraie urgence est de faire grossir le « gâteau » en créant des emplois par le rétablissement de la compétitivité française, seul moyen de vaincre par le haut le déficit structurel des retraites. Cela signifie une politique d’électrochoc à laquelle se refusent les élites. Cela implique une action au niveau national et au niveau européen :
Au niveau national
la baisse de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices ;
la forte baisse des charges sociales : si on avait engagé les 18 milliards annuels de la loi TEPA pour aider les PME à investir, on n’en serait pas là aujourd’hui ! ;
la création, comme en Allemagne, d’une « TVA sociale » partielle, mettant progressivement à contribution les produits importés au financement de la protection sociale et diminuant, à terme, de 25% de coût net des biens français à l’export ;
la remise en cause de l’oligopole bancaire dont les abus tarissent l’investissement dans l’économie productive.
Au niveau européen
la sortie de l’euro pour dévaluer la monnaie et relancer l’économie française ;
la lutte contre le libre échange déloyal des pays émergents, Chine en tête, à l’origine de la perte de substance économique de la France (charrettes des délocalisations et des « plans sociaux ») ;
l’incitation à acheter les produits « fabriqué en France » pour mobiliser les Français autour de leur économie et responsabiliser leurs achats,…
Cette liste de mesures, non-exhaustives, provoquerait un vrai redressement de l’économie française, transformant le dynamisme démographique de notre pays - aujourd’hui un handicap avec des millions de bras inactifs - en véritable atout, faisant fondre les déficits et les dépenses « d’infirmerie sociale » tout en augmentant parallèlement les recettes.
Une telle évolution serait probablement susceptible de résoudre l’effet de ciseaux apparemment inextricable qui menace aujourd’hui la retraite par répartition : de plus en plus de pensionnés face à un volume structurellement insuffisant de cotisants.
Bien évidemment, la priorité donnée au rétablissement de la compétitivité n’interdit pas en parallèle le lancement d’une réforme sérieuse des retraites, en prenant le temps d’aboutir à des mesures transparentes et consensuelles, garantes de justice et donc d’efficacité.
Il s’agirait alors :
d’unifier les régimes publics / privés,
d’instaurer une retraite-plancher sur le modèle suédois (empêchant la paupérisation des retraités modestes),
de moduler l’âge légal de départ en fonction de la pénibilité (prenant ainsi en compte la hausse de l’espérance de vie), par exemple dans le cadre d’un système de retraites à points calqué sur le modèle suédois (plus juste, plus transparent et plus rationalisé que son homologue français),
de créer une contribution plus juste des revenus du capital au financement des caisses, avec la création d’une taxe Tobin et d’une taxe sur les banques,
d’allonger progressivement la durée de cotisation pour tenir compte de l’allongement de la durée de vie, dès lors (et dès lors uniquement) que le taux d’activité des seniors augmentera substantiellement et permettra ainsi de rendre viable cette évolution. C’est une mesure de loin préférable à la fin de la retraite à 60 ans, qui pénalisera ceux qui ont débuté très tôt leur vie active, souvent dans des métiers pénibles.
On le voit, il s’agirait rien moins que de refonder le pacte social de la Libération à l’aune des évolutions sociologiques lourdes de la France de ces 60 dernières années, non pas de le démanteler comme cherche en réalité à le faire une réforme qui ne dit pas son nom.
Discussion générale sur la réforme des retraites : rappel de l’intervention de Nicolas Dupont-Aignan à la Tribune de l’Assembleé Nationale
Reforme des Retraites Discussion Générale
Séance du 8 Septembre 2010 à 15h00
Mes Chers Collègues,
Les Français savent qu’il faut une réforme des retraites, mais, à juste titre, ils doutent de la vôtre et ce pour deux raisons :
Il n’y aura pas de réforme réussie sans s’attaquer vraiment au chômage de masse qui gangrène notre pays.
Il n’y aura pas de réforme réussie qui ne soit simple et juste.
Quand comprendra-t-on tout d’abord, que les déficits des comptes sociaux s’expliquent principalement par le chômage de masse qui gangrène notre pays ? 20 ans de ce Munich économique et social que décrivait de façon prémonitoire notre très regretté Philippe Seguin.
Au risque de vous choquer, l’enjeu ce ne sont pas les retraites.
L’enjeu c’est la compétitivité du pays.
Face à une voiture dont le moteur a des ratés, que fait le bon garagiste ? Il allège la voiture en enlevant les accessoires ou il s’attaque à l’essentiel, il répare le moteur.
Avec 500 000 chômeurs de moins, le problème des retraites est déjà en partie résolu. D’autant, et c’est important de le rappeler, que nous avons la chance en France d’avoir une démographie dynamique qui garantit la pérennité de la répartition.
Mais s’attaquer à la compétitivité du pays, de ses entreprises, c’est oser briser des dogmes :
La TVA sociale, seul moyen de baisser les charges que refuse la gauche La baisse de l’IS pour les entreprises qui investissent en France La mise au pas du secteur bancaire pour qu’il finance nos PME au lieu de les vampiriser Et puis le dogme de l’Euro qui nous asphyxie, le dogme du libre échange déloyal.
On peut faire toutes les réformes de retraite possible, sans relance de l’emploi, il n’y aura pas d’issue.
Nous nous retrouverons ici pour nous chamailler sur la répartition du gâteau alors que nous devrions nous unir pour le faire grossir.
Mais il n’y aura pas de réforme réussie si elle n’est pas juste et lisible, en un mot légitime.
Si je comprends et je soutiens votre volonté de passer à 62 ans le départ à la retraite, je ne pourrai jamais approuver la prolongation de 65 à 67 ans pour la fin de la décote.
Un journal récent nous disait que cette mesure rapportait 4 milliards d’Euros. Mais a-t-on imaginé le coût pour la société de ces centaines de milliers de retraités qui vont se retrouver dans une situation misérable ?
Je pense aux femmes qui n’ont pas de carrière complète, je pense aux plus modestes.
Et au même moment, aucun effort réel n’est demandé aux plus aisés et aux revenus du capital. Une taxation plus nette des stock-options, un effort des plus riches, permettraient de compenser la suppression de cette mesure inique, indigne et inefficace. Et que l’on ne nous dise pas que les autres pays en tireraient profit ; l’Angleterre et l’Allemagne ont considérablement durci la fiscalité des plus aisés.
Les Français savent qu’il faut fournir un effort mais ils ne comprennent pas pourquoi toujours ce deux poids, deux mesures qui s’apparente à un clientélisme de classe.
Alors, que devrait être cette vraie réforme, cette modernisation, de la retraite par répartition ? Reporter à 62 ans l’âge minimum du départ à la retraite pour tenir compte de l’augmentation de l’espérance de vie, pourquoi pas, mais en veillant à ne pas reporter le seuil de la retraite, sans décote, à 67 ans, en faisant aussi ce qu’il faut pour assurer l’emploi des seniors, et en instituant une réelle prise en compte de la pénibilité, par métier. Mais il faudrait aller encore plus loin :
Unifier les régimes public / privé. Instaurer un système à points sur le modèle suédois en le mettant en place progressivement, comme l’a fait l’Italie. Sans oublier une contribution plus juste des très hauts revenus et patrimoines, dont l’augmentation a été exponentielle ces dernières années.
En définitive, cette réforme a plus pour objet de servir de marqueur idéologique pour la droite comme pour la gauche.
Malheureusement pour les Français, ce ne sont pas ces fausses postures qui vont résoudre les problèmes.
L’enjeu est tout autre : relancer la croissance, rétablir la justice sociale.
L’effort de tous au profit de tous.
 





"Mon pays, ce n'est pas la France. C'est la France libre !"

13/10/2010 20:49



Alors que le "shadow" ministre du travail Raymond Soubie nous explique à chaque intervention publique que "quasiment tout est joué" - narguant ainsi les millions de français manifestant chaque fois plus nombreux dans la rue - le gouvernement se trouve pourtant dans une terrible impasse.
Une impasse dont l'entrée des plus jeunes dans le mouvement de contestation me semble emblématique du piège qui est en train de se refermer sur cette réforme.
En effet, si tant de jeunes expriment aujourd'hui leur inquiétude, ce n'est pas seulement parce que l'âge de la retraite sera repoussé de 65 à 67 ans pour les plus faibles et les plus exposés. C'est plutôt car ils ont bien compris que cette réforme injuste ne changera de toute façon rien au véritable problème : l'emploi !
Bien que le "shadow" ministre du travail Raymond Soubie nous explique à chaque intervention publique que "quasiment tout est joué" - narguant ainsi les millions de français manifestant chaque fois plus nombreux dans la rue - le gouvernement se trouve pourtant dans une terrible impasse.
Une impasse dont l'entrée des plus jeunes dans le mouvement de contestation me semble emblématique du piège qui est en train de se refermer sur cette réforme.
En effet, si tant de jeunes expriment aujourd'hui leur inquiétude, ce n'est pas seulement parce que l'âge de la retraite sera repoussé de 65 à 67 ans pour les plus faibles et les plus exposés. C'est plutôt car ils ont bien compris que cette réforme injuste ne changera de toute façon rien au véritable problème : l'emploi !
Ils ont bien compris, eux, que le gouvernement n'est ni plus ni moins qu'en train de transformer des retraités en chômeurs, reportant tout le poids de la dette, des retraites vers l'assistanat.
Car avec un million d'emplois supplémentaires, plus de problème de retraite !
Car avec une croissance forte, plus aucun problème de retraite !
Car en sortant de l'euro et en retrouvant notre souveraineté monétaire, il serait alors possible d'investir à taux zéro dans les secteurs d'avenir, dans les Universités et dans la recherche, et ainsi de relancer l'emploi comme l'a fait le Général de Gaulle pour le TGV, Ariane et Airbus.
En fait, le gouvernement gère le pays comme Angela Merkel gère l'Allemagne. Mais la France n'est pas l'Alllemagne ! La France n'est pas un pays de rentiers au bord de la faillite démographique, la France n'est pas un pays de retraités et doit au contraire compter sur une jeunesse dynamique. C'est pourquoi il faut avant tout relancer l'emploi, donner une perspective et un avenir à son peuple. Une perspective autre que le seul sacrifice et une rigueur toujours plus dure, toujours au profit des mêmes.
Mais comment le gouvernement et le PS le pourraient-ils puisqu'ils sont pieds et poings liés à un cadre mondialiste et européiste qui leur interdit toute mesure efficace pour lutter contre le chômage ? Eric Woerth, Catherine Lagarde et François Baroin, mais aussi le docte DSK, sont en fait les victimes consentantes d'une mondialisation du moins-disant social et fiscal. Les esclaves chinois produisent en masse des produits destinés aux RMIstes français. Et Pôle Emploi compte les points.
Au contraire seule la restauration du cadre national permettrait de prendre les mesures qui s'imposent : protectionnisme raisonnable, liberté monétaire, liberté économique, investissements massifs dans les secteurs d'avenir, dans la jeunesse et dans la recherche.
Mais paradoxalement, si la situation est grave, elle n'est pas désespérée. Car j'ai confiance : je sais que le peuple français est fier. Tous ceux qui parient sur sa docilité le connaissent bien mal. Tous ceux qui pensent qu'il avalera la couleuvre du "fédéralisme salutaire" se trompent gravement. Car ce n'est pas en rassemblant les lâches que l'on devient plus fort ! Ce n'est pas en uniformisant, en effaçant les différences et en violant les souverainetés que l'on peut construire l'avenir.
Le peuple français a toujours préféré l'indépendance à l'esclavage. Il préfère être moqué mais libre ! Car il sait très bien que du plus profond de l'Histoire, il a toujours su inspirer les peuples du monde entier, insuffler le vent de la liberté.
Le Général de Gaulle écrivait : "la seule vérité internationale, ce sont les nations". Pour paraphraser Romain Gary et si je me le permettais, j'ajouterais que la seule vérité internationale, ce sont les nations libres.
"Mon pays, ce n'est pas la France. C'est la France libre !".
NDA
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/%22Mon-pays%2C-ce-n-est-pas-la-France.-C-est-la-France-libre-%21%22





Les artifices du Parti socialiste

12/10/2010 15:32

Les artifices du Parti socialiste


Les artifices du Parti socialiste

 

dsk5 

Chacun s’accorde à penser que si le projet gouvernemental fédère les oppositions diverses, comme le démontrent les derniers sondages (Plus de 70% des Français le rejettent), il n’en reste pas moins vrai qu’ils admettent aussi que le régime des retraites a besoin d’être réformé si l’on veut sauver son système par répartition.
Préparant les échéances électorales nationales de 2012, notamment l’élection présidentielle, le PS veut se positionner dans la contestation. Il n’hésite pas à se placer dans les cortèges de manifestants qui défilent contre le report de l’âge de départ de 60 à 62 ans et à promettre, en cas de victoire, la suppression de cette mesure.
Selon un sondage OpinionWay, et à un an des primaires de désignation du candidat socialiste dont personne ne comprend comment il est possible de les organiser, les sympathisants de gauche pensent à 65% que le Directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn est le mieux placé pour battre Nicolas Sarkozy.
Sa fonction actuelle lui donne une aura à laquelle les électeurs indécis ne sont pas insensibles.
Le PS coupé en deux.
Mais le FMI vient de prendre position sur le projet gouvernemental relatif au régime des retraites. « Une augmentation de deux ans de l’âge légal de départ à la retraite suffirait à stabiliser la part des pensions dans le PIB pour les deux prochaines décennies » peut-on lire dans un rapport rendu public récemment.
Et si les dirigeants socialistes affirment que DSK et le FMI font deux, la mayonnaise ne prend pas.
Chacun peut comprendre que DSK est totalement solidaire des rapports de l’institution qu’il préside. Mais il est utile aussi de rappeler ses déclarations du printemps dernier ; il précisait alors que « si on arrive à vivre 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60″… et de conclure qu’il « ne fallait pas avoir de dogme ».
Y aurait-il des « socio-réalistes » et des « socio-démagos » au PS ? Certainement.
Le député PS Jean-Marie Le Guen, proche de Dominique Strauss-Kahn, a mis en garde dimanche contre les risques, selon lui, d’une radicalisation du mouvement syndical contre la réforme des retraites, qui « ne serait pas forcément pas rendre service aux salariés ». Le vent tournerait-il ?
Mais il n’y aura, affirment-ils tous en cœur, qu’un candidat socialiste, et si c’est DSK, il faudra bien que la direction actuelle de son parti rétablisse la vérité : il n’y aura pas de retour en arrière à 60 ans.
Sauf à se renier, il pourrait y avoir cassure semble prédire néanmoins Ségolène Royale car « c’est idéologique : la retraite à 60 ans est tellement symbolique des acquis de la gauche et du mitterrandisme… » précise-t-elle dans les colonnes du Figaro tout en suggérant pour s’en sortir que les Français s’expriment par référendum, avec une question du genre : « Voulez-vous que l’âge légal de départ à la retraite soit porté à 62 ans ou maintenu à 60 ans ? ». Démagogie sans vergogne, irresponsable.
Quand on pense que le PS a privé, à la demande de Nicolas Sarkozy et en compagnie de l’UMP, les Français d’un deuxième référendum sur le projet de constitution européenne rejeté en 2005 à plus de 53%, il est évident que les promesses actuelles ne sont, comme d’habitude, que des artifices de « politicaillerie ».
En guise de conclusion, je vous propose cette citation de Frédéric Dard : « Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu’il lui faut oublier »… « et la non moins savoureuse réflexion à connotation « culinaire » de Jonathan Swift : « Comme la croûte des pâtés, les promesses sont faîtes pour être rompues ! »
http://www.gaullisme.fr/?p=9983

 

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